Deuxième manga le plus vendu à travers le monde, et troisième meilleur manga de tous les temps selon les japonais. L‘anime Dragon Ball connaît le même succès à l’écran que sur papier. Sa déclinaison en dessin animé a en réalité fait connaître encore plus le manga. Dans les années 1980 et 1990, la télévision est présente dans presque tous les foyers. Le Club Dorothée, qui diffuse un certains nombres d’anime dont Dragon Ball, contribue ainsi a son succès.
Créé par Akira Toriyama, à l’instar du manga, l’anime Dragon Ball (ou dessin animé ou série télévisée d’animation) raconte le parcours du héros Son Goku depuis son enfance jusqu’à l’âge adulte. Il aura des enfants, se fera des amis et devra affronter des adversaires de plus en plus puissants à chaque fois. Son but est de protéger la terre de sa destruction. Notre planète n’est d’ailleurs pas la sienne puisqu’il est Saiyen d’origine (une race de combattants de l’espace). Il existe ainsi cinq licences autour du dessin animé Dragon Ball (nous ne comptons pas Dragon Ball Kai qui est une version remastérisée de Dragon Ball Z).
Les date de diffusions du dessin animé Dragon Ball à la télévision
- De 1986 à 1989 : Dragon Ball
- Entre 1989 et 1996 : Dragon Ball Z
- De 1996 à 1997 : Dragon Ball GT
- Depuis 2015 : Dragon Ball Super
- Depuis 2018 : Super Dragon Ball Heroes
Le dessin animé Dragon Ball a largement contribué au succès des dessin animés Japonais dans les pays occidentaux comme la France. Aujourd’hui, la série dépasse le stade de simple manga. Elle est ainsi devenue un véritable phénomène de la culture pop avec des produits dérivés qui remplissent les magasins et librairies. Des expositions et salons lui sont consacrés. La licence Dragon Ball Z et ses dessins animés s’intègrent dans la mode, dans les produits de grande consommation (alimentaire) et cela n’est pas prêt de s’estomper. Il existe de nombreux films qui étendent l’histoire de nos héros. De nouveaux long métrages apparaissent ainsi toujours dans les salles pour le plus grand bonheur des fans. Retour donc sur une success story «made in Japan ».
Les coffrets DVD et Blu-Ray de Dragon Ball Super
Qu’est-ce-que la japanimation également appelée anime ?
Japanimation : la construction du mot contient deux termes : Japon et animation. Pour faire simple, nous pourrions dire que c’est une animation japonaise ; c’est donc une série d’animation ou un film d’animation en provenance du Japon. Certains l’appelleront « dessin animé » japonais. Mais au-delà du dessin animé, la japanimation porte des traits spécifiques à la production nippone reconnaissable parmi des millions.
Bien que nous puissions remonter à 1916 pour voir les premières animations, le terme et le style anime apparaissent dans les années 1960 grâce aux travaux d’Osamu Tezuka (手塚治虫). Les premiers termes utilisés furent « senga eiga » film dessiné et « manga eiga » film de manga en français. Le terme reflète essentiellement la profonde modification de la production après-guerre portée par la Toei Animation, entreprise créée le 23 janvier 1948 sous le nom de Nihon Dōga (日本動画).
Les changements relèvent ainsi de l’appropriation de techniques d’animation modernes. Ces techniques permettent une production massive, rapide et peu onéreuse. La japanimation ou anime regroupe la totalité de l’animation japonaise même si dans le pays du soleil levant anime désigne l’ensemble des productions animées y compris étrangères et ce, sur tous les supports : films, séries télévisées, OAV.
Quelle est la différence entre la Japanimation et les dessins animés Occidentaux ?
La différence entre l’anime et le dessin animé du reste du monde est que l’animation occidentale est souvent destinée aux enfants (Disney en est l’étendard). Or, l’animation japonaise bénéficie quant à elle d’un traitement proche du cinéma (nombreux sujets complexes évoqués). Elle aborde quasiment tous les genres, y compris érotiques. Parmi les spécificités de l’anime japonais, on retrouve la couleur des cheveux (très variée), les yeux dessinés immensément grands pour rendre les personnages vite reconnaissables. Le scénario d’un anime est souvent complexe avec la nécessité de suivre plusieurs épisodes avant de pouvoir démêler l’histoire. Chaque anime est souvent destiné à un public cible en raison de son scénario et se déroule généralement sur une longue durée. Ce sont des traits qu’on retrouve dans l’anime Dragon Ball par exemple.
La japanimation en France
Il faut retourner dans les années 1970 pour voir les premières séries japonaises débarquer sur la première chaîne de l’ORTF (Office de Radiodiffusion-Télévision Française aujourd’hui TF1). À part Le Le Roi Léo (ジャングル大帝, Janguru taitei) et le Princesse Saphir (リボンの騎士, Ribon no Kishi), ce sont principalement des œuvres issues de la collaboration entre compagnies européennes et japonaises qui sont diffusées.
La mèche va véritablement prendre en Juillet 1978 lors de la première diffusion de Goldorak (UFOロボ グレンダイザー, Yūfō Robo Gurendaizā) sur France 2 anciennement Antenne 2. C’est le début de la grande épopée. Dans la foulée, en 1979, d’autres anime sont lancés dont Tom Sawyer, Rémi sans famille, Cobra. Toutes sont restées des séries cultes. Malgré un franc succès, la japanimation est ainsi noyée dans le flot de dessins animés produits et devient donc victime d’une sélection drastique opérées par les télévisions.
L’aide du Club Dorothée
Il faudra attendre les années 1980 avec l’arrivée de chaînes privées et des émissions jeunesse pour que l’anime prenne un second souffle. Véritable symbole de cette embellie : Le Club Dorothée diffusé sur TF1. C’est cette émission qui fera connaître Dragon Ball sur les écrans aux français. Mais le véritable succès ne commence qu’en 1990 avec la diffusion de l’anime Dragon Ball Z. Le nombre de fans explose littéralement, les goodies, produits dérivés, VHS et bientôt les coffrets DVD Dragon Ball, puis les bluray Dragon Ball Z.
In fine, le succès de l’anime Japonais est lié à la concurrence féroce que se livre les chaînes de télévision. Cette concurrence a entraîné une recherche perpétuelle de nouvelles émotions et de dynamisme. Des ingrédients que l’on retrouve dans la japanimation. Mais la success story n’a pas été sans remous. Les anime ont souvent été décriés à cause de leur violence. Ce qui aboutira à la censure rendant certains épisodes – notamment de Dragon Ball – incompréhensibles ou de piètre qualité. En réalité, certaines séries n’étaient pas destinées au public auquel elles ont été diffusées (souvenez-vous de City Hunter ou de Ken) ! Pas certains que vous laisseriez ainsi vos enfants regarder ces séries aujourd’hui ! Désormais, peu de chaînes diffusent des dessins animés Japonais ou l’anime Dragon Ball . Les fans français se tournent donc vers les sites de diffusion en ligne ou des chaînes spécialisées.
L’arrivée de l’anime Dragon Ball à la Télévision française
Nous ne pouvons pas évoquer le dessin animé Dragon Ball à la télévision sans parler du Club Dorothée de TF1. Les deux sont indissociables. Tout a commencé le 2 Mars 1988 dans l’émission Dorothée Matin avec la diffusion du premier épisode du dessin animé Dragon Ball. Produit par Toei Animation et basé sur l’ouvre d’Akira Toriyama, il s’agit de la genèse de Dragon Ball. Cette diffusion va poser la première pierre du futur succès de l’anime Dragon Ball Z. La popularité de cette série, toujours diffusée aujourd’hui, va bouleverser les programmes jeunesse et va établir les bases de ce qui sera le marché du manga en France.
L’arrivée de l’anime Dragon Ball Z va susciter un intérêt incroyable auprès des spectateurs. Partout, on entend parler du « dessin animé DBZ ». Même si la série Dragon Ball Z est une razzia médiatique, AB Productions studio – producteur du Club de Dorothée – va refuser de diffuser les films en VHS de la saga (les OAV). Il décide de revendre les droits à AK Vidéo qui s’en délectera. Les films connaissent un succès inespéré. Les cassettes sont littéralement arrachées par le public. L’aura de Dragon Ball Z est telle que des boutiques spécialisées en mangas, anime et autres produits dérivés ouvrent partout en France.
Avec le temps, TF1 diffuse les derniers épisodes de Dragon Ball Z. A la fin des années 1990, l’arrêt du Club Dorothée sonne le glas. La Japanimation s’essouffle pour la plus grande joie des détracteurs et des anti-manga. Malgré tout, une série résiste à toute les tempêtes : Dragon Ball. Grace à Internet, aux jeux vidéo et plus généralement à tous les produits dérivés DBZ reste donc une référence et se renouvelle même 20 ans plus tard avec la création d’un nouveau dessin animé : Dragon Ball Super.
Les films, téléfilms et OAV Dragon Ball
Le succès de Dragon Ball est tel que plusieurs films Dragon Ball (pour le cinéma), téléfilms (pour la télé) ou OAV (directement parus en VHS/DVD) ont été créés. Ces derniers sont des extensions de l’anime ou des spin-off. Ils intègrent parfois des personnages totalement inédits. C’est le cas de Broly, de certains Cyborgs et bien d’autres qui sont inconnus dans les anime et les mangas Dragon Ball, Z et Super. Le téléfilm Dragon Ball Z : Baddack contre Freezer (ドラゴンボールゼット たったひとりの最終決戦~フリーザに挑んだZ戦士 孫悟空の父~), diffusé sur Fuji en 1990 (puis sorti en VHS en France), raconte l’histoire du père de Son Goku. Le personnage sera ainsi intégré plus tard dans le manga (deux cases dans l’Arc Freezer).
Films d’animation Dragon Ball (sortis au cinéma – a minima au Japon)
- 1986 : La Légende de Shenron
- 1987 : Le Château du démon
- 1988 : L’Aventure mystique
- 1996 : L’Armée du Ruban Rouge
Téléfilms d’animation Dragon Ball (épisodes spéciaux diffusés à la télévision Japonaise)
- 1988 : Gokū no kōtsū ansen
- 1988 : Gokū no shōbō-tai
Films Dragon Ball live (avec de vrais acteurs)
- 1990 : Dragon Ball
- 1991 : La Légende des sept boules de cristal
- 2009 : Dragon Ball Evolution
Films d’animation Dragon Ball Z
- 1989 : À la poursuite de Garlic
- 1990 : Le Robot des glaces
- 1990 : Le Combat fratricide
- 1991 : La Menace de Namek
- 1991 : La Revanche de Cooler
- 1992 : Cent mille guerriers de métal
- 1992 : L’Offensive des cyborgs
- 1993 : Broly le super guerrier
- 1993 : Les Mercenaires de l’espace
- 1994 : Rivaux dangereux
- 1994 : Dragon Ball Z : Bio Broly
- 1995 : Fusions
- 1995 : L’Attaque du dragon
- 1996 : Broly : Rivaux dangereux
- 1996 : Attaque Super Warrior
- 2013 : Battle Of Gods
- 2015 : La Résurrection de ‘F’
Téléfilms d’animation Dragon Ball Z
- 1990 : Baddack contre Freezer
- 1992 : Réunissez-vous ! Le monde de Goku (vidéo interactive)
- Février 1993 : L’Histoire de Trunks
- 1993 : Zenbu misemasu toshi wasure doragon bōru zetto !
- 1993 et 2010 (remasterisé pour Raging Blast 2) : Le Plan d’éradication des Supers Saiyens
- 2008 : Salut ! Son Goku et ses amis sont de retour !! (diffusé le 24 novembre 2008 en streaming sur le site officiel de la Shūeisha.)
- 2011 : Épisode de Bardock
- 2013 : Dream 9 Toriko & One Piece & Dragon Ball Z Chō Collaboration Special!!
Les films dérivés de Dragon Ball GT
- 1997 : Cent après
Les films dérivés de Dragon Ball Super
- 2018 : Dragon Ball Super : Broly
Focus sur le dernier film sorti au cinéma : Dragon Ball Super : Broly
Sorti le 14 Décembre 2018, Dragon Ball Super : Broly raconte l’histoire du légendaire saiyen Broly venu sur terre avec Freezer pour y affronter Son Goku et les siens. Cet anime Dragon Ball Super revient par ailleurs sur l’origine des Saiyens d’ores et déjà évoquée dans Baddack contre Freezer . Bien qu’il emprunte quelques similitudes, il ne tient pas compte des trois autres films qui évoquent Broly (de 1993 à 1994 : Broly le super guerrier, Rivaux dangereux, Bio Broly).
D’une durée de 100 minutes, l’histoire se déroule après le Tournoi du Pouvoir de Dragon Ball Super. Freezer, après sa résurrection, envoie ses soldats voler les six boules de cristal au labo de la Capsule Corp. Son souhait : grandir de cinq centimètres. Parallèlement, il tente de reconstituer une puissante armée en envoyant ses sbires, Cheelai et Lemo, recruter de puissants guerriers à travers l’univers. Ces derniers reçoivent un signal de détresse émis par l’astéroïde Vampa et s’aperçoivent ainsi qu’ils s’agit de celui de Paragus et Broly. Par la suite, les deux Saiyens rejoignent les rangs du tyran.
Connaissant les plans de Freezer, Son Goku et Vegeta partent ainsi intercepter la septième Dragon Ball sur le continent glacé. Ils y rencontrent donc Freezer accompagné de Broly et Paragus. S’engage alors un combat entre Vegeta et Broly puis entre Broly et Son Goku. Ce film a ramené plus de 116 millions de dollars à la franchise Dragon Ball.